Christine Plumejeaud-Perreau1
, Lucie Nahassia2
, Julie Gravier2
Revue Internationale de Géomatique, Vol.31, No.1, pp. 47-80, 2022, DOI:10.3166/RIG31.47-80
Abstract À travers trois exemples issus d’études des dynamiques de peuplement en France sur
le temps long, intra et interurbaines, cet article montre que l’introduction d’ontologies « ahistoriques » a facilité la mise en place d’analyses numériques quantifiant les dynamiques
spatiales. Cependant il démontre que ces ontologies ne sont pas neutres, qu’elles ne
dissolvent pas la spécificité des sources mobilisées, et constituent au contraire des savoirs
situés. Mais au-delà de ces critiques, les auteures tendent à argumenter que le processus de
construction et de dialogue établi autour d’ontologie a-historique est très bénéfique à la
recherche, qu’il More >