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Mutations du gène ESR1 : du fondamental à la clinique
ESR1 Mutations: From Benchside to Bedside
Oncologie 2019, 21(1), 29-32. https://doi.org/10.3166/onco-2019-0027
RÉSUMÉ
L’hormonorésistance acquise constitue l’un des défis majeurs dans le traitement du cancer du sein avancé exprimant le récepteur aux estrogènes (RE) et sans surexpression de HER2. Les mutations activatrices du gène ESR1 affectant le domaine de liaison du ligand ont récemment été identifiées comme l’un des principaux mécanismes de résistance aux inhibiteurs de l’aromatase (IA). Ces mutations peuvent être recherchées sur des prélèvements histologiques ou sur ADN tumoral circulant, par PCR ou séquen- çage de nouvelle génération (NGS). Elles induisent une activation constitutionnelle du RE conduisant à une résistance acquise aux IA ; le tamoxifène, le fulvestrant et les thérapies ciblées anti-mTOR ou anti-CDK4/6 conservent leur efficacité. La place en pratique clinique de la détection des mutations du gène ESR1 reste encore à définir.Abstract
Acquired endocrine resistance remains one of the main obstacles in the treatment of estrogen receptor (ER) positive, HER2 negative advanced breast cancer. Recently, activating ESR1 gene mutations affecting the ligand-binding domain have been identified as a key mechanism in aromatase inhibitor (AI) resistance. These mutations can be detected on histological samples or circulating tumour DNA, using PCRbased assays or next-generation sequencing. They induce a constitutive activation of ER, leading to acquired resistance to AI; tamoxifen, fulvestrant and targeted therapies against mTOR or CDK4/6 retain their efficacy. The use of monitoring ESR1 mutations in clinical practice is still to be defined.MOTS CLÉS
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