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REVIEW

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Revue narrative pour démêler les racines historiques des mythes entourant l’hypnose et discerner les faits

A Narrative Review Unravelling the Historical Roots of Myths Surrounding Hypnosis and Discerning Facts

by Dali Geagea*

Institut Centre de recherche sur les brûlures et les traumatismes des enfants, Université de Queensland, South Brisbane, 4101, Australie

* Corresponding Author: Dali Geagea. Email: email

(This article belongs to the Special Issue: Medical Hypnosis in Cancer Care Pathways
L’hypnose médicale dans le parcours de soin en oncologie
)

Psycho-Oncologie 2023, 17(4), 215-224. https://doi.org/10.32604/po.2023.043338

RÉSUMÉ

L’hypnose est une technique ayant une longue histoire d’utilisation dans des cadres médicaux et psychothérapeutiques. Au cours de la dernière décennie, de nombreuses recherches ont indiqué l’efficacité de l’hypnose pour divers maux physiologiques et psychologiques, notamment la douleur, la détresse et les troubles psychosomatiques. Cependant, l’adoption et l’acceptation de l’hypnose sont encore entravées par les mythes et les fausses idées qui persistent parmi le grand public et les cliniciens. Compte tenu du rôle important des cliniciens dans l’administration et l’acceptation des traitements médicaux et psychothérapeutiques, les cliniciens doivent être informés sur l’hypnose pour améliorer leurs points de vue et promouvoir leur adoption de cette intervention. Cette revue retrace les racines historiques des mythes entourant l’hypnose, tout en démêlant les idées erronées qui ont entravé son utilisation dans les milieux cliniques et de recherche. Nous espérons que cette revue pourra améliorer les connaissances des cliniciens et du public sur l’hypnose clinique et orienter la recherche vers une pratique de l’hypnose fondée sur des preuves.

Abstract

Hypnosis, one of the earliest mind-body treatments, has been the subject of renewed interest in the last decade with research indicating its effectiveness for varied physiological and psychological ailments including pain, distress, and psychosomatic disorders. However, the adoption and acceptance of hypnosis are still hindered by myths and misconceptions that prevail among the general public and clinicians. Considering their significant role in promoting the successful delivery and acceptance of interventions, informing clinicians about hypnosis is crucial to promote balanced views, and thereby the adoption of this intervention when warranted. This narrative review traces the historical roots of myths surrounding hypnosis, while unravelling related misconceptions that have impeded its adoption in clinical and research settings. We hope that this review enhances the general public’s views and clinicians’ understanding of hypnosis in historical, theoretical and research contexts to promote its adoption in research and clinical settings and steer research toward an evidence-based practice of hypnosis.

MOTS CLÉS


Keywords

Hypnosis; myths; facts; review; history

Introduction

L’hypnose est une intervention psychosomatique ayant une longue histoire d’utilisation pour divers malaises physiques et psychologiques [1,2]. L’essor de la recherche au cours des 40 dernières années soutient l’utilisation de l’hypnose pour les atteintes physiologiques et psychologiques, y compris la douleur, la détresse et les troubles psychosomatiques [3,4]. Des revues systématiques et des méta-analyses ont démontré l’utilité de l’hypnose pour améliorer le bien-être, réduire la douleur et la détresse opératoires et chroniques, ainsi que pour atténuer les nausées et les vomissements associés aux traitements oncologiques [515]. L’hypnose peut être adaptée à divers contextes et populations et appliquée en une variété de modes (enregistrée ou en direct) et durées en nécessitant une formation, mais pas de hautes exigences techniques ni de fournisseurs (l’autohypnose) [10,16]. Les nouvelles recherches montrant l’efficacité et l’applicabilité de l’hypnose dans des contextes médicaux et psychothérapeutiques ont amélioré son acceptation et sa plausibilité [2,10,1719].

Malgré cette base de preuves convaincantes, l’utilisation de l’hypnose dans les milieux médicaux peut être limitée par le manque d’informations et la prévalence de mythes et des idées fausses [20]. Dans une enquête menée en 2022 auprès de 691 cliniciens dans 31 pays, 62 % ont déclaré qu’ils utilisaient l’hypnose avec la moitié ou moins de leurs patients [2]. On estimait que 0,2 % de la population générale en 2007 [21] et 0,4 % à 0,6 % des patients d’oncologie en 2008 utilisaient l’hypnose aux États-Unis [22,23]. De plus, un examen de la portée, explorant l’utilisation de l’hypnose pour la douleur et la détresse procédurales chez les enfants, a signalé des taux élevés d’attrition (52 %) et de réticence à participer (52 %) [24]. Les parents refusaient de participer à cause de leurs croyances erronées selon lesquelles l’hypnose augmenterait l’anxiété des enfants [25]. Les enfants refusaient en raison de leur manque d’intérêt ou réserves religieuses [26], leurs fausses idées sur l’hypnose [27], ou le fait de ne pas trouver un besoin pour les interventions hypnotiques [28]. Les raisons pour lesquelles les enfants interrompaient l’hypnose comprenaient un conflit perçu avec leur religion, un sentiment de malaise pendant l’hypnose, une motivation insuffisante ou une interférence parentale [29]. En outre, selon les sondages, il persiste parmi le grand public des fausses idées et des mythes qui suscitent des craintes entravant l’utilisation de l’hypnose dans les milieux cliniques et en recherche [16,30,31]. Les attitudes des étudiants aux États-Unis et en Europe étaient négatives envers l’hypnose en raison du manque des informations et des idées erronées impliquant la peur d’être inconscients, en transe, contrôlés par l’hypnotiseur ou forcés de répondre [30,32]. Ainsi, une enquête menée en 2006 auprès de 279 adultes à Brisbane a révélé un manque d’informations et des fausses idées au sujet de l’hypnose, dues à la façon dont l’hypnose est représentée dans les médias et l’hypnose de spectacle [33].

Alors que les attitudes négatives peuvent entraver l’engagement dans l’hypnose, les opinions positives peuvent améliorer la motivation d’être hypnotisé [3436]. Selon les théories socio-cognitives, considérant que la réponse hypnotique est influencée par l’interaction de facteurs psychosociaux, les attitudes, les attentes et les idées positives à l’égard de l’hypnose peuvent améliorer les réponses hypnotiques [34,3740]. Dans l’enquête menée en 2022, 75 % des 691 cliniciens, qui pratiquaient l’hypnose dans 31 pays, ont considéré que l’attitude des patients est extrêmement importante pour le succès de l’hypnose [2]. Une étude examinant les intérêts et les attitudes envers l’hypnose parmi 509 individus a également montré que l’intérêt à recevoir l’hypnose est lié à des attitudes positives et des attentes d’efficacité chez les patients [41]. Des études ont aussi montré que le fait d’informer les individus sur l’hypnose augmentait leur volonté d’utiliser cette intervention [30,32,42,43]. La volonté des patients d’utiliser l’hypnose semble favorable dans le contexte médical. En effet, 89 % des 115 patients en oncologie et 72 % des 310 patients dentaires ont exprimé leur volonté d’avoir recours à l’hypnose [44,45]. Une revue a aussi dévoilé que la majorité des participants à des recherches dans des contextes médicaux ou psychothérapeutiques avaient des attitudes positives et une ouverture à l’utilisation de l’hypnose [46]. Cela peut être dû à la provision d’informations adéquates et des traitements dans le cadre d’une relation de confiance dans ces contextes thérapeutiques, ce qui favorise des attentes positives et la volonté d’essayer l’hypnose. Il est donc essentiel de fournir des informations adéquates et de promouvoir des idées positives, à condition qu’elles soient étayées par des preuves, pour améliorer les attitudes et les opinions des individus à l’égard de l’hypnose et leur volonté de l’utiliser.

Les cliniciens et le contexte dans lequel les suggestions sont offertes peuvent aussi promouvoir l’acceptation et le succès de l’hypnose [35]. Les cliniciens jouent un rôle important dans l’adoption et la mise en œuvre des interventions thérapeutiques en favorisant l’acceptation, le confort et l’engagement des patients, aussi que la coordination entre les professionnels de santé multidisciplinaires [47,48]. Cependant, les opinions des cliniciens sur l’hypnose sont mitigées en raison du manque d’informations sur ses applications cliniques [16,49]. Par exemple, dans une enquête menée auprès de 218 anesthésistes australiens, 63 % ont déclaré que leurs connaissances sont limitées sur l’hypnose [50]. Il est donc nécessaire d’explorer et d’aborder davantage les mythes et le manque d’information qui engendrent des attitudes négatives et des idées fausses pouvant entraver l’adoption de l’hypnose par les cliniciens dans les milieux cliniques et de recherche.

Alors que les mythes ont créé des attitudes négatives et des craintes entravant l’adoption de l’hypnose, la propagation d’informations plus précises peut améliorer l’attitude des cliniciens envers l’hypnose [16,41]. Selon des enquêtes, les cliniciens ont tendance à développer des attitudes plus positives envers l’hypnose après avoir acquis de l’expérience et des connaissances antérieures [32,42,5057]. Compte tenu du rôle important des cliniciens dans la prestation et l’acceptation des interventions hypnotiques, il est nécessaire de les informer sur les preuves de ces dernières, de dissiper les mythes et de promouvoir leur adoption de l’hypnose, le cas échéant. Cette revue narrative vise à élever le niveau de connaissances des cliniciens et du public sur l’hypnose en dissipant les fausses idées, en retraçant leurs origines historiques, ainsi qu’en discernant les interventions hypnotiques des interventions non hypnotiques.

Mythes historiques sur l’état hypnotique

Les mythes décrivant l’hypnose comme un état de transe ou de mesmérisme sont bien souvent répandus parmi le grand public et les cliniciens et diffusés par les médias traditionnels. Ces mythes proviennent des premières références à l’hypnose aux 18ème et 19ème siècle, ainsi que des théories décrivant l’hypnose comme un état altéré de conscience [19,58]. Le 18ème siècle a marqué l’introduction du magnétisme animal par le médecin autrichien Franz Mesmer en 1778 [58]. Les rapports sur le succès du magnétisme animal pour traiter la douleur chirurgicale ont suscité des réactions variées d’étonnement, d’intérêt, de rejet et de suspicion parmi les cliniciens [17]. À la suite d’enquêtes, les allégations de Mesmer attribuant les effets du mesmérisme à une force physique similaire au magnétisme et au pouvoir de l’hypnotiseur ont été rejetées, et ces effets ont été attribués à l’imagination des individus hypnotisés [59]. Cependant, les mythes liés au mesmérisme ont persisté comme l’a montré une enquête selon laquelle 79 % des 280 étudiants de différents pays, qui n’avaient pas été hypnotisés auparavant, attribuaient le succès de l’hypnose au pouvoir de l’hypnotiseur (Tableau 1) [31]. Ces mythes sont également apparus dans une revue récente décrivant l’hypnose comme une obéissance aveugle aux instructions de l’hypnotiseur [60]. Néanmoins, selon la recherche, la réponse hypnotique est principalement prédite par des facteurs individuels tels que la suggestibilité hypnotique et l’attitude envers l’hypnose, et n’est pas uniquement due à l’hypnothérapeute [35]. Il existe donc de nombreuses preuves indiquant que la suggestibilité hypnotique est le principal déterminant des effets hypnotiques et des différences sous-jacentes dans les réponses aux suggestions, plutôt que les procédures hypnotiques [10,61,62]. Par exemple, les effets des inductions hypnotiques sur la diminution de l’activité du cortex préfrontal médian ont été observés chez des individus ayant une suggestibilité hypnotique élevée, contrairement à ceux ayant une suggestibilité hypnotique faible [63].

images

Le terme somnambulisme artificiel ou transe, qui est une condition de sommeil induit dans laquelle des actes moteurs sont effectués [64], a été introduit au 18ème siècle comme prédécesseur de l’hypnose (Tableau 1) [1]. Cela a considérablement changé la conceptualisation de l’hypnose en éliminant les références à Mesmer et les préoccupations concernant les crises convulsives accompagnant le magnétisme animal [65]. Bien que James Braid ait inventé le terme hypnose en 1843, Hénin de Cuvillers a utilisé le préfixe hypno, dérivé du mot grec hypnos signifiant sommeil, pour désigner le mesmérisme et le magnétisme animal en 1820 [66]. Les mythes décrivant l’hypnose comme un état de sommeil ou de somnambulisme artificiel ont été intégrés dans des inductions standardisées utilisant des suggestions de sommeil et propagés à travers des images populaires de personnes hypnotisées somnambuliques [19]. En outre, les représentations de l’hypnose comme impliquant une réduction ou une absence de conscience périphérique sont encore apparentes dans les définitions modernes de l’hypnose telles que celle de l’Association Américaine de Psychologie [67]. Dans l’enquête menée auprès de 280 étudiants de différents pays, 62 % ont déclaré que l’hypnose oriente la conscience vers les suggestions tout en éliminant la conscience de toute autre chose (Tableau 1) [31]. Bien que l’hypnose comprenne une absorption impliquant des processus attentionnels d’auto-engagement envers l’expérience hypnotique intérieure [6870], les individus hypnotisés restent éveillés, conscients de leur environnement et capables d’émerger de l’hypnose ou de réagir à des événements extérieurs [71,72]. Par exemple, des personnes hypnotisées, qui ont été capables de répondre aux suggestions hypnotiques, ont déclaré être conscientes des événements indépendants de l’hypnose [73,74].

Mythes sur les réponses hypnotiques

La nature robotique des réponses hypnotiques et l’incapacité de résister aux suggestions sont des fausses idées communément attribuées à l’hypnose (Tableau 1). Dans la même enquête mentionnée précédemment, 44 % des 280 étudiants ont décrit la réponse hypnotique comme involontaire, robotique et forcée [31]. Les représentations de l’hypnose comme étant involontaire ont une nuance de vérité dans la mesure où les réponses hypnotiques sont caractérisées par un sens réduit d’agentivité et un degré d’involontarité [76]. Cependant, les fausses idées attribuant l’hypnose à une perte de contrôle et l’incapacité de résister aux suggestions, répandues dans la culture populaire, sont en contradiction avec la recherche démontrant que les individus hypnotisés peuvent résister aux suggestions [19,7779].

D’autres fausses idées entourant l’hypnose comprennent l’association de la réponse hypnotique à des phénomènes paranormaux, à l’influençabilité par l’hypnotiseur, ainsi qu’ à la naïveté et les problèmes mentaux des individus hypnotisés (Tableau 1). L’enquête menée auprès de 280 étudiants de différents pays a révélé qu’ils associaient l’hypnose à l’instabilité mentale des individus hypnotisés ou à une plus grande influençabilité (c’est-à-dire la capacité à être influencé [92]) par l’hypnotiseur [31]. Bien qu’une méta-analyse ait révélé une suggestibilité hypnotique élevée chez les patients atteints de troubles dissociatifs (pertinents) favorisant les réponses hypnotiques [93], d’autres recherches ont montré une suggestibilité élevée chez des participants sans troubles dissociatifs [10,24,93]. Des études ont également souligné l’absence d’association entre la personnalité sociale (comme la désirabilité sociale, l’obéissance et la crédulité) et les influences sociales (comme l’autorité de l’hypnothérapeute ou la pression des pairs) avec la réponse hypnotique [93,94]. Il convient de noter que l’hypnose n’est pas recommandée chez les patients atteints de troubles psychiatriques et peut aggraver les symptômes dissociatifs, mais les preuves manquent quant à la relation entre les psychopathologies et la réponse hypnotique [75,93]. De plus, il manque de preuves concernant la relation entre les phénomènes paranormaux, les croyances surnaturelles et la réponse hypnotique en raison des difficultés à évaluer et à traiter ces variables dans les contextes cliniques aigus [39,75].

Mythes confondant l’hypnose avec d’autres techniques

L’hypnose comparée aux techniques d’imagerie guidée, de méditation et de pleine conscience

Malgré les mythes qui les confondent, l’hypnose se distingue par sa neurophysiologie et ses mécanismes de l’imagerie guidée, du jeu de rôle et de la simple conformité aux suggestions (Tableau 1) [19,38,83,8589]. Le mécanisme neuronal sous-jacent à l’hypnose diffère de celui de l’imagerie mentale, car les suggestions hypnotiques peuvent induire des changements cérébraux similaires à ceux observés durant des expériences perceptuelles authentiques [3]. Des régions cérébrales visuelles ont été activées suite aux suggestions d’ajout de couleur et désactivées suite aux suggestions de suppression des couleurs, de manière distincte par rapport à l’imagerie des changements équivalents de couleur [95]. Alors que les suggestions hypnotiques accompagnées d’imagerie mentale activaient les mêmes zones cérébrales visuelles que celles activées lors de la perception réelle d’objets, ces zones restaient inactives pendant l’imagerie correspondante dans des contextes non hypnotiques [96]. De plus, la douleur induite par l’hypnose élevait les ondes delta et activait un vaste réseau, comprenant les régions cérébrales somatosensorielles et le cortex cingulaire antérieur, tandis que la douleur imaginée présentait un schéma d’activation qualitativement différent [86,97]. Ces résultats montrent que les changements neurophysiologiques en réponse aux suggestions hypnotiques simulant la douleur sans stimulus douloureux diffèrent de ceux observés lors de l’imagerie mentale, conformément aux études montrant une réactivité accrue chez les individus hypnotisés par rapport aux simulateurs [89,98,99]. Bien que ces résultats fournissent des preuves préliminaires d’une activité neuronale spécifique impliquée dans la modulation hypnotique de la douleur, la neurophysiologie des réponses communes à diverses suggestions hypnotiques n’a pas été pleinement explorée [3,100]. Néanmoins, ces résultats soutiennent les théories selon lesquelles l’hypnose diffère de l’imagerie guidée et du jeu de rôle en démontrant les effets des suggestions hypnotiques dans la modification de la perception des couleurs et de la douleur. Effectivement, bien que l’hypnose et l’imagerie guidée fassent appel à l’imagerie mentale et soient influencées par les capacités d’imagination, ils diffèrent par leurs mécanismes neurocognitifs et leurs techniques [101,102].

L’hypnose est souvent confondue avec la méditation et la pleine conscience, qui peuvent également impliquer des techniques de relaxation, des suggestions, de l’imagerie, de l’attention concentrée et de l’absorption mentale (Tableau 1) [103,104]. Cependant, il existe des différences permettant de les distinguer. L’hypnose se distingue par une aptitude supérieure à répondre aux suggestions et une métacognition réduite, alors que la méditation et la pleine conscience impliquent une métacognition élevée sans une tendance supérieure à répondre aux suggestions [66,83,90,91]. Malgré les similitudes dans les corrélats neuronaux (comme l’augmentation des ondes alpha), les outils thérapeutiques et les activités neuronales de l’hypnose diffèrent de ceux de la méditation et de la pleine conscience [85].

Malgré leurs différences, les techniques de l’hypnose et de la pleine conscience peuvent être combinées dans le cadre des interventions thérapeutiques multimodales [2,105,106]. Par exemple, l’hypnothérapie cognitive basée sur la pleine conscience intègre l’hypnose, la thérapie cognitive-comportementale et la pleine conscience pour étendre les applications de l’hypnose à diverses fins thérapeutiques, notamment le traitement des problèmes dermatologiques [107], de la dépression [108] et du tabagisme [106]. Cependant, en absence de données empiriques, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour démontrer l’efficacité des traitements multimodaux et développer de nouvelles approches thérapeutiques comprenant des techniques hypnotiques.

L’hypnose comparée aux techniques de relaxation

Les techniques de relaxation musculaire sont utilisées dans le cadre de la médecine moderne et de l’hypnose clinique pour induire une relaxation mentale. La relaxation musculaire progressive (RMP), l’une des techniques de relaxation les plus couramment utilisées, a été développée pour traiter l’anxiété opératoire en considérant que la relaxation physique est préalable à la relaxation mentale [109]. La RMP consiste à concentrer l’attention sur un groupe musculaire, suivi de la contraction de ce groupe pour quelques secondes avant de relâcher les muscles selon les directives d’une thérapeute [110]. Les inductions hypnotiques commencent généralement par des instructions favorisant la relaxation et le bien-être et incluent fréquemment des techniques de relaxation dans des situations expérimentales et cliniques [75]. Selon une méta-analyse récente sur l’hypnose pour la douleur, des techniques de relaxation musculaire et de fixation oculaire ont été utilisées lors des inductions hypnotiques dans 33 études parmi 85 [10]. Dans l’enquête récente menée auprès de 691 cliniciens qui utilisaient l’hypnose dans 31 pays, plus que la moitié (55 %) ont utilisé la relaxation hypnotique en thérapie et la majorité (80 %) ont utilisé la RMP pendant l’hypnose [2].

La relaxation musculaire est inoffensive et peut être bénéfique durant l’hypnose. Premièrement, la relaxation peut améliorer la visualisation et la concentration de l’attention, ce qui facilite l’engagement dans l’hypnose [111113]. Deuxièmement, des études examinant la neurophénoménologie de la relaxation suggèrent son utilité en complément de l’hypnose en raison de ses effets de relaxation physique et mentale dus à l’inhibition de l’excitation autonome et centrale [114]. La relaxation peut favoriser l’absorption hypnotique grâce à des mécanismes neuronaux comprenant l’activation des ondes alpha et thêta, ainsi que du système nerveux parasympathique, qui sont impliqués dans les altérations de la cognition et de la conscience [114]. Dans un examen de portée de l’hypnose pour la douleur et la détresse procédurales chez les enfants [115], une étude a indiqué que l’hypnose et la RMP étaient tout aussi efficaces et significativement supérieures aux soins standard [116]. De plus, les techniques de relaxation sont susceptibles de renforcer la suggestibilité hypnotique, ce qui soutient davantage leur utilité pendant l’hypnose [117]. Par exemple, la RMP a été accompagnée d’une augmentation du niveau de suggestibilité hypnotique, passant de modéré à élevé, ce qui suggère l’utilité des techniques de relaxation musculaire pour améliorer les réponses hypnotiques [118].

Bien que l’hypnose et la relaxation puissent parfois être confondues, comme les inductions standard impliquent des suggestions de relaxation, la relaxation n’est qu’une étape préliminaire de l’intervention hypnotique [2]. Bien que certains chercheurs aient attribué les effets hypnotiques à la relaxation, en postulant que celle-ci pourrait améliorer la réponse hypnotique en inhibant l’excitation nerveuse autonome et centrale [111114,118], la relaxation n’est pas indispensable aux réponses hypnotiques (Tableau 1). Les inductions impliquant une activité mentale et physique se sont avérées aussi efficaces que celles favorisant la relaxation [84,119,120]. De plus, le nombre d’études comparant les inductions basées sur la relaxation à celles plus actives est limité [10,84]. Une étude a même révélé que les instructions de relaxation préalables à l’induction étaient moins efficaces que les instructions visant à réduire la pensée critique [121]. Par conséquent, il est nécessaire de mener une évaluation approfondie des résultats thérapeutiques et des avantages potentiels de l’incorporation des techniques de relaxation musculaire dans l’hypnose.

Discussion

Cet article a tenté de démêler les racines historiques et théoriques des mythes hypnotiques qui, bien qu’ils aient contribué à l’évolution historique de l’hypnose, ont propagé des fausses idées qui ont détourné les praticiens d’adopter cet outil. Il met en lumière à la fois les ressemblances et les différences entre l’hypnose et d’autres interventions partageant des caractéristiques et des procédures similaires. Cela a pour but d’expliciter les composants et les caractéristiques phénoménologiques de l’hypnose et d’explorer les avantages potentiels de combiner l’hypnose avec d’autres interventions.

La prévalence des mythes et des fausses idées souligne la nécessité d’examiner davantage les facteurs qui peuvent influencer l’acceptabilité et l’adoption de l’hypnose [115]. Subséquemment, en plus d’étudier son efficacité, de nouvelles recherches devraient examiner l’applicabilité de l’hypnose, les obstacles et les facilitateurs à sa mise en œuvre, ainsi que la faisabilité des procédures hypnotiques dans des contextes cliniques [24,115,122]. À mesure que les cliniciens acquièrent une meilleure connaissance de l’hypnose, leur volonté de l’adopter augmente [123]. Il est donc important d’informer les cliniciens sur les techniques hypnotiques afin de promouvoir l’adoption de l’hypnose dans la communauté médicale au sens large. Contrairement à la description de l’hypnose comme étant mystique, des examens minutieux de sa validité clinique peuvent favoriser son acceptation en tant que traitement efficace [17].

Orientations futures

Nous espérons que cette revue permettra d’améliorer les connaissances des cliniciens et du public sur l’hypnose dans des contextes historiques, théoriques et empiriques afin de favoriser son adoption en recherche et en milieu clinique. Nous espérons également que cette revue orientera la recherche clinique vers une pratique de l’hypnose fondée sur des preuves et inspirera des avancées théoriques visant à définir les limites de notre compréhension de l’hypnose. En délimitant les mythes des faits, en soulignant ce qui est connu et ce qui reste à découvrir, ainsi qu’en expliquant les techniques hypnotiques, la pratique de l’hypnose peut progresser sur la base de preuves empiriques. D’autres études devraient être menées pour explorer les effets, les mécanismes, les procédures, la mise en œuvre, la faisabilité et l’acceptabilité de l’hypnose afin d’optimiser la compréhension et l’utilisation des traitements hypnotiques.

Conclusion

Cette revue vise à promouvoir l’adoption de l’hypnose en réfutant les fausses idées, en examinant l’histoire des mythes qui lui sont associés, et en la distinguant des autres interventions similaires. En présentant des recherches et des preuves qui distinguent les faits des mythes, cet article représente une étape importante pour fournir aux cliniciens et au public des informations correctes sur l’hypnose, tout en dissipant les idées incorrectes qui ont entravé l’adoption de cette intervention.

Acknowledgement: Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à Dr. Zephanie Tyack pour son soutien et son assistance tout au long de la réalisation de ce projet/article/travail.

Financements: La recherche proposée n’a reçu aucune subvention spécifique de la part d’une agence de financement publique, commerciale ou à but non lucratif.

Contributions des auteurs: Le manuscrit a été entièrement rédigé par Dr Dali Geagea.

Disponibilité des données et du matériel: Dans le cadre de cette revue narrative, nous avons élaboré un modèle de réponses hypnotiques pour notre analyse. Ce modèle repose sur une synthèse et une analyse critiques de données préexistantes. Les données et le matériel utilisés dans cette revue, y compris ceux utilisés pour créer le modèle, proviennent de sources accessibles au public, qui sont toutes référencées dans la section des références. Toutes les sources citées sont aisément accessibles via les bases de données académiques standard et les bibliothèques.

Avis éthqiues: Cette revue de littérature ne nécessite pas d'approbation éthique, car elle utilise des informations provenant de sources publiques accessibles.

Conflits d’intérêt: Les auteurs ont déclaré ne pas avoir de conflits d’intérêt.

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Geagea, D. (2023). Revue narrative pour démêler les racines historiques des mythes entourant l’hypnose et discerner les faits. Psycho-Oncologie, 17(4), 215-224. https://doi.org/10.32604/po.2023.043338
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Geagea D. Revue narrative pour démêler les racines historiques des mythes entourant l’hypnose et discerner les faits. Psycho-Oncologie. 2023;17(4):215-224 https://doi.org/10.32604/po.2023.043338
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D. Geagea, “Revue narrative pour démêler les racines historiques des mythes entourant l’hypnose et discerner les faits,” Psycho-Oncologie, vol. 17, no. 4, pp. 215-224, 2023. https://doi.org/10.32604/po.2023.043338


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